L’aménagement des forêts boréales dans les pays Scandinaves

Contrairement à sa voisine la Finlande, qui est le pays d’Europe avec la plus grande densité de forêt, la Norvège a connu une longue tradition de foresterie - Forêt a été grandement exploitée dans le dernier siècle

À cause de cette exploitation commerciale, les forêts de la Norvège ont vu leur couvert forestier diminuer. En conséquent, les espèces animales qui dépendaient de ces milieux sont maintenant en danger.

Tout de même, une nouvelle encourageante : la biomasse total de la forêt augmente, en partie parce que les coupe à blanc sont quasi toute été abandonnée aujourd’hui, mais aussi à cause d’une gestion intense de la forêt par le pays.

- On reboise des zones qui étaient auparavant utilisé comme fermes, pâturages, cultures (qui sont des terrains vagues aujourd’hui) afin de favoriser le retour de la végétation d’origine
- On fertilise plusieurs endroits avec des composants azotés transportés grâce aux pluies
- Et on Introduit de nouvelles espèces d’arbres à croissance rapide.

Le couvert forestier a aussi progressé depuis le début du siècle, cependant l’introduction d’espèces non-indigènes et présence de monocultures occasionne perte habitat pour plusieurs espèces habituellement retrouvé dans des milieux végétaux plus diversifiés.

Dans les monocultures Norvégiennes, l’espèce végétale la plus souvent plantée est le sapin. Or, il y a très peu de densité faunique dans une forêt de sapin, comparativement à une forêt boréale naturellement régénérée.

Inévitablement, cette réduction d’habitat mets plusieurs animaux en situation périlleuse, et la biodiversité est affectée

- 150 en danger extinction, 279 vulnérable (Par exemple : le lynx)

Par ailleurs, selon un récent plan de protection, la Norvège s’engage à augmenter le pourcentage de territoire protégé, présentement à 6,4%, à 15% d’ici 2010.

En conclusion, c’est bien beau enregistrer des augmentations de la superficie végétales, mais l’industrie de l’aménagement forestier doit également se concentrer sur l’importance de procurer un habitat durable pour les diverses espèces qui pourraient potentiellement s’y installer.