11 nations autochtones au QC :
- Inuit du Nunavik (Nord du Québec)
- Mohawks (Région de Montréal)
- Hurons (Région de Québec)
- Montagnais (Côte-Nord, Saguenay-Lac-Saint-Jean)
- Naskapis (Côte-Nord, Saguenay-Lac-Saint-Jean)
- Cris (Baie James et Baie d'Hudson
- Algonquins (Abitibi Témiscamingue et Outaouais)
- Attikameks (Haute Mauricie)
- Abénaquis (Sud du Saint-Laurent)
- Malécites (Bas du Fleuve)
- Micmacs (Gaspésie)
Selon statistique Canada :
- Population totale de 15 ans et + au Québec en mars 2004 : 33 865
- Population active : 18 675
- Taux de chômage : 20,1%
La nation ayant le poids démographique le plus important est « les Cris », suivi de près des « Montagnais », puis des « Inuits ».
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Des traités historiques conclus avec la Couronne (Canada), ainsi que d'autres lois, anciennes ou récentes, garantissent certains droits et privilèges aux Autochtones vivant au Canada. Les droits des Autochtones sont aussi protégés par la Constitution du Canada.
Droits ancestraux
- Les tribunaux ont jugé qu’une nation autochtone, qui était présente sur un territoire à l’arrivée des Européens et qui a continué de le fréquenter depuis, a des droits distincts sur ce territoire, appelés « droits ancestraux ». Un droit ancestral est un droit issu d’une coutume, d'une pratique ou d'une tradition qui caractérise la culture d’un groupe autochtone.
Le titre aborigène est un type de droit ancestral lié à une occupation exclusive d’un territoire. Il comprend donc le droit d’utiliser et d’occuper des terres de façon exclusive.
La Loi constitutionnelle de 1982 fait réaliser aux Premières nations du Canada trois gains importants :
1. L'existence des droits ancestraux et des droits issus des traités est reconnue dans la Constitution (bien qu’ils ne soient pas définis).
2. La Constitution garantit que la Charte des droits et libertés n'aura aucune incidence néfaste sur les droits ancestraux.
3. Dans la Constitution, « peuples autochtones du Canada » s'entend notamment des Indiens, des Inuits et des Métis du Canada.
Revendications
Les revendications visent généralement trois buts :
1. obtenir plus d’autonomie (dont un plus grand contrôle par les peuples autochtones et les résidants du Nord sur les décisions qui ont une incidence sur leurs vies),
2. avoir des territoires plus grands (donc, + de ressources)
Ces revendications s'appuient sur le fait qu'il existe des droits ancestraux sur les terres et les ressources naturelles. Elles sont présentées dans des régions où les titres ancestraux n'ont jamais fait l'objet de traités ou d'autres dispositions légales. Elles sont appelées « globales » en raison de leur vaste portée et comprennent des éléments comme les titres fonciers, les droits de pêche et de piégeage, les mesures d'indemnisation financière ainsi que l’autonomie gouvernementale.
3. sauvegarder l’identité et la culture.
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