Les couches lavables sont souvent une option choisie par les nouveaux parents, qui désirent être plus écologiques, mais également économiser de l’argent. Une couche jetable prendra entre 300 et 500 ans pour se décomposer complètement et un enfant moyen utilisera dans sa vie des milliers de couches. Au Québec seulement, c’est environ 600 millions de couches qui sont envoyées aux dépotoirs chaque année.
En plus d’être écologiques, les couches lavables sont également économiques. Sur une période d’environ 30 mois, les couches jetables vous couteront environ 1500$. Le prix moyen d’un ensemble de couches lavables se situe quant à lui entre 300 et 500$. Les couches lavables sont également réutilisables d’un enfant à l’autre et ont une très bonne valeur de revente. Le prix initial est donc plus élevé oui, mais en fin de compte, vous économiserez de l’argent.
Plusieurs municipalités au Québec offrent des subventions pour l’achat de couches lavables. La municipalité de Coaticook, par exemple, offre une subvention allant jusqu’à 50% du montant total déboursé pour les couches. Il s’agit d’une politique familiale, qui est offerte dans de plus en plus de villes à travers la province.
Il existe cependant plusieurs types de couches lavables sur le marché. Pour démêler tous les produits, j’ai consulté le site Internet http://www.lesdessousdemile.com/, réalisé par une mère de famille tannée du manque d’information sur le sujet au Québec. Voici donc les différences entre tous les modèles de couches lavables disponibles.
Couches plates : Bonnes vieilles couches utilisées par nos parents. Un rectangle, qui doit être plié et attaché avec des épingles. Il s’agit du système le moins cher et le plus simple. Les couches sèchent plus rapidement que les autres modèles. Par contre, elles sont plus compliquées à installer et la valeur de revente n’est pas très intéressante.
Couches moulées : Les couches moulées sont les plus connues au Québec. Elles ont l’apparence des couches jetables, avec des élastiques au dos et aux cuisses pour un meilleur ajustement. Ces couches s’attachent avec des velcros ou des boutons pression. Leur principal avantage est la facilité d’installation. De plus, il existe beaucoup de compagnies québécoises sur le marché, qui offre ces produits. Ces couches doivent être utilisées avec une doublure et peuvent donner au bébé une apparence de « grosses fesses ».
Couches tout-en-un : Ce type de couche est semblable aux couches moulées, sauf que le revêtement extérieur est imperméable. Une doublure n’est donc pas nécessaire. Elles sont très faciles et rapides à mettre. Elles sèchent souvent moins rapidement et sont plus dispendieuses.
Couches à poches : Elles sont le même avantage qu’une couche tout-en-un, avec un revêtement imperméable. Par contre, il est possible d’ajuster l’épaisseur de la couche selon les besoins. Les insertions sont vendues avec la couche, mais peuvent être achetées séparément. Elles sèchent très rapidement et sont très faciles d’utilisation. Elles sont beaucoup plus minces que les couches moulées. Elles sont plus couteuses et malheureusement pratiquement introuvables au Québec.
Molleton : Le type de couche le plus confortable. Elles gardent le bébé au chaud l’hiver et au frais l’été. Elles sèchent rapidement, ont un matériel très doux et ne sont pas très chères. Elles sont cependant difficiles à trouver au Québec et peuvent entraîner des fuites si le matériel n’est pas de bonne qualité.
Lainages : Ces dessous retiennent les liquides mieux que tout autre matériau. Elles sont très douces, mais difficiles à trouver au Québec. Généralement elles sont tricotées directement par les mamans.
Couvre-couche : À utiliser par-dessus les couches moulées ou les couches. Le revêtement est généralement en nylon.
Il existe cependant au Québec un grand désavantage aux couches lavables. Malheureusement, encore aujourd’hui, peu de garderies acceptent les couches lavables. Les parents doivent donc prévoir des couches jetables pour ces endroits. Il existe heureusement des couches jetables plus écologiques, que vous pourrez trouver dans les sections bios ou naturelles des magasins à grande surface.