samedi 19 décembre 2009

Déception


L'accord accepté par la communauté internationale voulant que la température mondiale n'augmente pas plus que 2 degrés démontre très bien l'absence de moyen contraignant pour restreindre la communauté internationalle.

Cependant, Bernard Bigras, député de Rosemont--Petite-Patrie pour le Bloc québécois semble satisfait de cet accord: "C'est très important que cette limitation soit inscrite dans le texte. Il faut se rappeler qu'à Potsdam et Bali, ce n'était qu'un élément de bas de page. " (lemonde.fr)

Cela étant dit, les pays en développement, bien que soulagé d'enfin obtenir une quelconque part du gâteau (100 milliards par année à partir de 2020), semblent bien peu satisfait de l'entente non contraignante des pays développés.

En effet, les pays, comme la Chine, en plein boum économique ne veulent pas nécessairement réduire leur développement puisque les pays développés, eux, n'ont jamais eu de barrière environnementale.

Cependant, tous devront comprendre que le développement peut aussi être d'une manière environnementale. Les pays développés eux, devraient faire un tournant vert, simplement pour montrer l'exemple aux pays en développement. Car nous avons sur les épaules la responsabilité des changements climatiques et les conséquences se feront sentir sur nos voisins en développement bien assez vite, notamment les pays côtiers.

Bref, cet accord n'imposent aucune barrière économique et est la preuve d'une inaction planétaire en matière de changements climatiques. La preuve? Le Canada a signé l'accord...

3 commentaires:

  1. En lisant la citation de M.Bigras,nous ne pouvons en conclure qu'il est satisfait de l'accord de Copenhague. Il se dit simplement satisfait du fait que la limite du 2 c soit dans l'entente et que le Canada doit maintenant nous dire comment le gouvernement canadien respectera son engagement et l'avis des scientifiques. Soyons prudent!

    Je vous invite sur www.bloc.org et consulter les reportages de Radio-Canada

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  2. L'accord est certes décevant, mais comme le disait justement M. Bigras dans différents médias, mieux vaut avoir un accord faible, que de ne pas avoir d'accord du tout. Copenhague vient de jeter les bases de la limitation du réchauffement climatique et c'est là le début. Attaquons-nous plutôt à ceux qui ont plutôt tenter de torpiller les négociations, et ce, à l'encontre de la position unanime défendue par le Québec.

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  3. Je ne crois pas que le Canada fasse quoi que ce soit envers les changements climatiques. Il laissera plutôt les choses aller.

    Après tout, si la température atteint plus que deux degrés, il pourra mettre la faute sur les autres pays, et si l'augmentation de deux degrés n'est pas dépassé, il se félicitera de ses actions.

    Cependant, j'ai bien hâte de voir cette inaction canadienne sur le plan des relations internationales. Jusqu'à présent, seul la France avant l'intention d'agir... Mais d'autres pays risquent d'emboîter le pas.

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