mardi 20 juillet 2010

L'ABC des couches lavables

Les couches lavables sont souvent une option choisie par les nouveaux parents, qui désirent être plus écologiques, mais également économiser de l’argent. Une couche jetable prendra entre 300 et 500 ans pour se décomposer complètement et un enfant moyen utilisera dans sa vie des milliers de couches. Au Québec seulement, c’est environ 600 millions de couches qui sont envoyées aux dépotoirs chaque année.


En plus d’être écologiques, les couches lavables sont également économiques. Sur une période d’environ 30 mois, les couches jetables vous couteront environ 1500$. Le prix moyen d’un ensemble de couches lavables se situe quant à lui entre 300 et 500$. Les couches lavables sont également réutilisables d’un enfant à l’autre et ont une très bonne valeur de revente. Le prix initial est donc plus élevé oui, mais en fin de compte, vous économiserez de l’argent.


Plusieurs municipalités au Québec offrent des subventions pour l’achat de couches lavables. La municipalité de Coaticook, par exemple, offre une subvention allant jusqu’à 50% du montant total déboursé pour les couches. Il s’agit d’une politique familiale, qui est offerte dans de plus en plus de villes à travers la province.


Il existe cependant plusieurs types de couches lavables sur le marché. Pour démêler tous les produits, j’ai consulté le site Internet http://www.lesdessousdemile.com/, réalisé par une mère de famille tannée du manque d’information sur le sujet au Québec. Voici donc les différences entre tous les modèles de couches lavables disponibles.


Couches plates : Bonnes vieilles couches utilisées par nos parents. Un rectangle, qui doit être plié et attaché avec des épingles. Il s’agit du système le moins cher et le plus simple. Les couches sèchent plus rapidement que les autres modèles. Par contre, elles sont plus compliquées à installer et la valeur de revente n’est pas très intéressante.


Couches moulées : Les couches moulées sont les plus connues au Québec. Elles ont l’apparence des couches jetables, avec des élastiques au dos et aux cuisses pour un meilleur ajustement. Ces couches s’attachent avec des velcros ou des boutons pression. Leur principal avantage est la facilité d’installation. De plus, il existe beaucoup de compagnies québécoises sur le marché, qui offre ces produits. Ces couches doivent être utilisées avec une doublure et peuvent donner au bébé une apparence de « grosses fesses ».


Couches tout-en-un : Ce type de couche est semblable aux couches moulées, sauf que le revêtement extérieur est imperméable. Une doublure n’est donc pas nécessaire. Elles sont très faciles et rapides à mettre. Elles sèchent souvent moins rapidement et sont plus dispendieuses.


Couches à poches : Elles sont le même avantage qu’une couche tout-en-un, avec un revêtement imperméable. Par contre, il est possible d’ajuster l’épaisseur de la couche selon les besoins. Les insertions sont vendues avec la couche, mais peuvent être achetées séparément. Elles sèchent très rapidement et sont très faciles d’utilisation. Elles sont beaucoup plus minces que les couches moulées. Elles sont plus couteuses et malheureusement pratiquement introuvables au Québec.


Molleton : Le type de couche le plus confortable. Elles gardent le bébé au chaud l’hiver et au frais l’été. Elles sèchent rapidement, ont un matériel très doux et ne sont pas très chères. Elles sont cependant difficiles à trouver au Québec et peuvent entraîner des fuites si le matériel n’est pas de bonne qualité.


Lainages : Ces dessous retiennent les liquides mieux que tout autre matériau. Elles sont très douces, mais difficiles à trouver au Québec. Généralement elles sont tricotées directement par les mamans.


Couvre-couche : À utiliser par-dessus les couches moulées ou les couches. Le revêtement est généralement en nylon.


Il existe cependant au Québec un grand désavantage aux couches lavables. Malheureusement, encore aujourd’hui, peu de garderies acceptent les couches lavables. Les parents doivent donc prévoir des couches jetables pour ces endroits. Il existe heureusement des couches jetables plus écologiques, que vous pourrez trouver dans les sections bios ou naturelles des magasins à grande surface.

lundi 5 juillet 2010

Algues bleu-vert au Québec

Les algues bleu-vert, aussi appelés cyanobactéries, sont des microorganismes qui existent depuis des milliards d’années. Les cyanobactéries s’apparentent à des bactéries, mais elles partagent également des caractéristiques communes avec les algues, d’où leur nom Algue Bleu-Vert. Elles sont naturellement présentes dans les lacs et les rivières du Québec à de faibles densités, mais les algues bleu-vert peuvent se reproduisent rapidement et en abondance, si les conditions sont propices. En grandes quantités, les cyanobactéries deviennent des fleurs d’eau, qui ont l’apparence d’un déversement de peinture. Les températures élevées de l’eau, le faible courant et la stagnation de l’eau sont des facteurs naturels qui peuvent favoriser la prolifération des algues.


La présence du phosphore est la cause humaine principale de la prolifération des cyanobactéries. Depuis quelques années donc, différentes campagnes publicitaires ont été mises de l’avant pour encourager les citoyens à prendre des mesures concrètes pour protéger les différents plans d’eau.

Les quatre actions recommandées pour protéger les plans d’eau sont :

1- Utilisation de savons et détergents sans phosphate
Le phosphate est en effet le principal responsable du développement des algues bleu-vert. Le phosphate se retrouve principalement dans les détergents à lessive, à lave-vaisselle et dans les nettoyant tout usage.

2- Entretenir les installations septiques
Il est important de faire vidanger régulièrement les fosses septiques. Des installations âgées ou mal entretenues contribuent à l’augmentation du phosphore dans les cours d’eau.

3- Végétaliser les rives des lacs et des cours d’eau
Vous pouvez soit : cesser de tondre le gazon, compléter la régénération naturelle et plantant certaines plantes ou encore créer un aménagement composé d’espèces variées et adaptées aux rives.

4- Éviter les fertilisants
Les fertilisants et même l’utilisation de certains engrais naturels, comme le compost, sont à proscrire, puisqu’ils apportent leur lot de phosphores aux milieux aquatiques.


Les algues bleu-vert peuvent être dangereuses pour la santé. Si de l’eau contaminée est avalée par accident, des symptômes de diarrhée, maux de ventre et vomissement peuvent être observés. Si en revanche la peau seule entre en contact avec les algues, des problèmes d’irritation de la peau, des yeux et certains problèmes respiratoires peuvent être observés. Les animaux risquent également d’être incommodés par les cyanobactéries, il faut donc éviter de les laisser boire de l’eau ou nager dans des courts d’eau infectés.


Actuellement au Québec, un seul plan d’eau fait l’objet d’une restriction d’usage. Il s’agit du Lac Caron à Ste-Anne-des-Lacs dans lequel on retrouve des concentrations élevées de toxines en lien avec la présence de cyanobactéries.


Avec les températures très chaudes des prochains jours, il faut s’attendre à voir une augmentation du nombre de plans d’eau touchés par les cyanobactéries.


Pour plus d’informations sur les algues bleu-vert, vous pouvez vous rendre au http://www.nosplansdeau.com/ ou encore sur le site Internet du Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs au http://www.mddep.gouv.qc.ca/

mercredi 23 juin 2010

Déménagement écolo

Comme vous le savez tous, au Québec, nous déménageons le premier juillet de chaque année. Il s’agit d’une tradition ancrée depuis plusieurs années dans les mentalités, faisant en sorte que cette fête nationale, rime aussi avec casse-tête et maux de tête.

À chaque année, plus de 60 000 tonnes d’ordures ménagères et de résidus de rénovation ou de construction se retrouvent à la rue et sont éventuellement enfouis dans les différents sites d’enfouissement utilisés par la ville de Montréal.

Est-il possible de déménager écologiquement?

Premièrement, optimiser le parcours de votre camion de déménagement. Choisissez les chemins les plus cours et gagner ainsi beaucoup de temps. Vous pouvez également partager votre camion avec un ami ou une connaissance qui part ou arrive du même endroit que vous.

Utilisez des boites recyclées pour ranger vos choses. N’achetez surtout pas de boites de déménagement, prioriser les bacs de plastique ou informez vous auprès de différentes compagnie, afin d’utiliser leurs boites vides.

Nettoyez avec des produits biologique ou des produits domestiques lors de votre arrivée à votre nouvel appartement. Si vous avez besoin de repeinturer, prioriser les peintures faites de peintures recyclées aux peintures à l’huile, par exemple.

Finalement, informez vous auprès de certains organismes et services offerts par la ville pour vous aider dans votre déménagement. Afin de réduire la quantité de déchets jetés aux ordures, informez-vous auprès des écocentres ou écoquartiers de votre arrondissement. Vous pouvez également consulter différentes adresses pour donner une deuxième vie à certains objets réutilisables.

Finalement, utilisez les différentes collectes mises à votre disposition par la ville de Montréal : Ordures ménagères, matières recyclables ou collecte des objets volumineux.
Si vous habitez Montréal et désirez avoir plus d’information sur les services offerts, consulter le site Internet de la ville : www.ville.montreal.qc.ca

mardi 15 juin 2010

Les véhicules de la compagnie UPS roulent au propane

Les véhicules d’UPS sont plus écologiques depuis 2009. 167 nouveaux véhicules alimentés au propane liquide ont été ajoutés à la flotte actuelle l’été dernier.

UPS a convertis certains de ces vieux véhicules à essence en véhicules alimentés par du propane liquide. Les émissions dommageables devront être considérablement diminuées de cette façon. Malgré la crise économique, UPS a cru bon d’investir dans les technologies vertes afin de diminuer leurs émissions de carbone et d’atténuer leur empreinte écologique.

À compter de cet été, UPS pourra compter sur 765 véhicules alimentés par des carburants de remplacement au Canada. Le rendement des véhicules restera le même, leur autonomie est comparable aux véhicules qui utilise de l’essence, soit de 300 km par plein. Le coût de fabrication est toutefois un peu plus élevé, environ 14% plus cher qu’un véhicule à diesel et 25% plus cher qu’un véhicule à essence.

Il faut savoir que le propane est une ressource non toxique et pauvre en sulfures qui est facilement accessible au Canada. Ce carburant génère peu d’émissions de carbone et d’hydrocarbure. Le propane contribue également à prolonger la durée de vie des moteurs et à réduire la fréquence des entretiens. Ces véhicules peuvent également mieux résister à l’hiver.

À travers le monde, UPS compte plus de 1800 véhicules à carburant de remplacement, en plus des véhicules électriques, hybrides et au gaz naturel.

Feux d’artifice – Dangereux pour l’environnement?

Les feux d’artifices sont composés de différents produits chimiques, souffre, baryum, magnésium, chlore et sulfure.


La bombe est placée dans un mortier, avant d’être propulsée dans les air grâce à une poudre noire. Cette poudre est composée d’un mélange de souffre, de charbon et de salpètre. Il s’agit de cette poudre, originaire de Chine, qui permet la propulsion, la couleur, le bruit et l’allumage du feu.

Lors de l’explosion, le feu d’artifice libère des millions de particules de poussières et du gaz, qui retombe sur le sol ou est maintenu dans l’atmosphère, selon les conditions météorologiques et la force des vents.


Certaines études réalisées par la ville de Montréal, indiquent que ces particules, laissées en suspension après l’explosion des feux, serait 5 fois plus polluantes que celles du smog.


Selon la compagnie québécoise Bastien Pyrotechnie, cependant il n’y a pas de danger pour l’environnement lorsque les feux d’artifice sont fait dans des tubes de carton ou de plastique, comme en Chine. Il y a danger lorsque certaines compagnies utilisent des contenants en plastique pour lancer leurs feux d’artifice.


L’important, selon une compagnie française, est le recyclage des déchets pyrotechniques. Les déchets inertes sont recyclés, comme les bouteilles de plastiques ou les contenants en aluminium. Les déchets pyrotechniques sont incinérés par des firmes spécialisés et les déchets inertes autres sont réutilisés, comme le carton, le bois, le fil de cuivre, etc… Le cuivre est d’ailleurs revendu à des entreprises spécialisées dans son retraitement.

mardi 25 mai 2010



Il s'agit de la quantité de pétrole brut qui sort de la fuite depuis le 22 avril 2010. Vous pouvez ajuster la quantité face au différent scénario de fuite. N'oubliez pas qu'il s'agit de gallon soit 3,785 litres.

À noter que les experts ne s'entendent pas sur la quantité de pétrole qui sort de la fuite. Vous pouvez donc voir la quantité selon le scénario qui vous semble le plus juste.

Incendies de forêt : Code rouge à travers le Québec

La Société de protection des forêts contre le feu et la ministre des Ressources naturelles et de la faune Nathalie Normandeau, ont pris la décision d’agrandir le territoire où il est interdit de faire des feux à ciel ouvert en forêt ou en proximité. Cette décision a été prise dû à l’importance sécheresse qui sévit présentement à travers la province.

Comme les prochains jours s’annoncent très chauds et secs au Québec, la SOPFEU encourage les gens à redoubler de prudence dans leurs différentes activités. La sécheresse et les forts vents entraînent souvent une combustion rapide au sol et une propagation des flammes très rapide.

Actuellement au Québec, 17 incendies sont toujours en activité. Depuis le début de la saison, ce sont 197 incendies de forêts qui ont été rapportés, totalisant une superficie brûlée de 2064 hectares. Pour vous donner une idée, la moyenne des 10 dernières années à pareille date se situait à 175 incendies pour un total de 885 hectares de forêt affecté.

La SOPFEU souhaite donc la collaboration de la population afin de réduire la propagation des feux de forêt. En plus de l’interdiction de faire des feux à ciel ouvert, la SOPFEU rappelle aux utilisateurs de véhicules tout-terrain, de circuler sur des chemin de gravier plutôt qu’en hors piste et de bien nettoyer le véhicule après l’utilisation, pour éviter une combustion potentielle. L’utilisation de machinerie lourde est également interdite au nord du fleuve St-Laurent jusqu’à l’ouest de Baie-Commeau.

Les fumeurs sont également invités à disposer de leurs mégots de cigarettes de façon sécuritaire.