La poussière est maintenant retombée et Copenhague n’est plus l’otage de 45 000 étrangers voulant changer le monde.
Après l’échec, parce que oui on peut qualifier cette dernière d’échec, de la 15e conférence sur les changements climatiques à quoi peut s’attendre la communauté internationale? Il est clair que cette inaction ne fera que reporter l’inévitable : nous devrons réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Et chaque année de retard ne fait qu’aggraver la situation.
Cependant, il est vrai qu’un accord a été signé par la communauté internationale et cet accord renferme quand même plusieurs éléments importants :
• Il faut couper dans les émissions globales pour rester en bas de la barre des deux degrés Celsius et prendre des actions sur une base équitable.
• La coopération est nécessaire dans le but d’atteindre le « peak » d’émission globale et nationale le plus tôt possible, et il faut s’attendre que ce « peak » sera plus long pour les pays en développement. Il faut également prendre en considération que le développement social et économique et l’éradication de la pauvreté est la première priorité pour les pays en développement
• À partir de 2020, 100 milliards par année sera donné pour les pays en développement
Comme plusieurs l’ont mentionné, mise à part le montant d’argent pour les pays en développement, il ne s’agit que d’un accord d’intention démontrant un résultat mais aucun moyen d’ici arriver : pas de bourse sur le carbone, pas d’obligation, pas de conséquence. Le Canada peut effet signer l’accord sans jamais rien faire.
Cependant, je suis satisfait que la communauté internationale reconnaisse le fait que les pays pauvres ont eux aussi droit au développement économique et social. Les pays développés en ont d’ailleurs profités pendant plusieurs décennies et maintenant c’est surtout eux qui doivent payer la facture et non les pays en développement.
Mais pour le reste, on peut dire que Copenhague a été un total fiasco.
Fait attention Mexico, la prochaine conférence risque d’être assez intense…
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